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Élisabeth Borne – Nouvelle première ministre

18/05/2022

Origines autorisées ?


Élisabeth Borne naît le 18 avril 1961 dans le 15ème arrondissement de Paris du mariage de Joseph Bornstein avec Marguerite Lecesne, une pharmacienne du Calvados. Son père est l’un des quatre enfants d’une famille yiddish d’origine russe réfugiée en Belgique puis en France en 1939, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il est déporté en 1942, il sera naturalisé en 1950.

Sa vie personnelle importe peu, même si nous aimerions avoir affaire à des dirigeants honorables, vertueux, intègres, mais bon… Cependant, cette future espèce ne pourra qu’être élaborée en couveuses, afin de glorifier leurs pseudos créateurs. Mais ce qui relie Élisabeth à l’intérêt du peuple est d’autant plus primordial, car nous savons pertinemment que la majorité de la classe politique est malheureusement corrompue, et cela tend à devenir une normalité aux yeux de l’homme. Une question se pose dans la biographie d’Élisabeth Borne présentée dans Wikipedia, car le mot “Russe” à été retiré de sa version d’origine. Il serait bien-sûr indélicat de rapprocher cette “étourderie” à l’égard des règles réprimant tous liens avec la Russie, dans cette période belliciste. Quoique… Nous espéront néanmoins qu’il sera admis dans l’avenir, d’être de lignée Russe ou autre.


Pas de Russes dans la famille politique ?

Publié le 17 Mai 2022 à 10H22 par Régis de Castelnau sur twitter.com/…


Élisabeth Borne : la reine des scandales cachés… de conflit d’intérêt en conflit d’intérêt !

Publié le 18 Mai 2022 à 10H22 par le Media en 4-4-2 sur lemediaen442.fr/…

Élisabeth Borne n’a jamais été élue. En revanche elle a eu une vie bien remplie, de conflit d’intérêt en conflit d’intérêt. Rémy du Juste Milieu vous raconte son passage chez Eiffage, l’accord entre l’État et les sociétés d’autoroutes au profit exclusif de ces dernières, pour finir par les six postes non déclarés à la Haute Autorité de transparence de la vie publique. Des conflits d’intérêt qui n’ont pas déclenché d’enquête du Parquet. Élisabeth Borne est la discrétion même et c’est bien pour ça que Alexis Kohler (et Emmanuel) l’a choisie.

Source vidéo : youtube.com/…


Des “casseroles autorisées” pour les pouvoirs politiques

Mis à jour le 18 mai 2022 à 12h54 sur linternaute.com/…

Elisabeth Borne a été présentée comme un profil “sans casserole” par ses proches dans le Parisien en 2019. Pourtant, dès la fin de l’année 2019, son départ pour Marrakech, afin de passer Noël avec sa famille, avait provoqué une polémique en pleine contestation contre la nouvelle réforme des retraites.

En janvier 2020, l’hebdomadaire Marianne assure qu’Elisabeth Borne a “omis” de déclarer plusieurs de ses fonctions dans le privé et le public dans sa déclaration d’intérêt, soumise à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie publique (HATVP). Cette dernière le confirmera dans un communiqué et enjoindra la ministre à régulariser cette déclaration, tout en assurant que ces “participations ne sont pas de nature à caractériser un risque de conflit d’intérêts”.

Un accord secret conclu en 2015 entre le ministère de la Transition et les sociétés d’autoroutes a aussi été exhumé ces dernières années, obligeant Elisabeth Borne, alors directrice de cabinet de Ségolène Royal, à venir s’expliquer devant une commission du Sénat en 2020. Finalement publié par le ministère sur injonction du Conseil d’Etat, cet accord est critiqué pour avoir été très favorable à ces sociétés, alors qu’une “reprise en main” des concessions par l’Etat était en question.



Conflits, conflits…

Publié le 10 Octobre 2018 à 20h05 sur lepoint.fr/…

L’affaire tombe mal. Alors que le gouvernement est en sursis, remaniement oblige, Élisabeth Borne fait face à des accusations de conflit d’intérêts. La ministre des Transports est sous le feu des critiques depuis que l’État s’est lancé dans la sécurisation de la très meurtrière route Centre-Europe Atlantique (RCEA), révèlent nos confrères du Monde mercredi 10 octobre. Et pour cause, l’ancien employeur d’Élisabeth Borne, Eiffage, a répondu à l’appel d’offres.

Le géant du BTP s’est en effet positionné pour rénover la N79, une portion de la RCEA qui traverse l’Allier et la Saône-et-Loire, particulièrement accidentogène. La partie sillonnant la Saône-et-Loire doit être transformée aux frais de l’État en deux voies, tandis que celle qui parcourt l’Allier doit être « transformée en autoroute [l’A79, NDLR] concédée à péage sur 92 kilomètres » d’ici à 2022, indique le quotidien. C’est ce second projet qu’aspire à piloter Eiffage, à l’instar de quatre autres consortiums. La réponse devrait tomber d’ici quelques semaines. PUBLICITÉ

Lire aussi « Route de la mort » : la Cour des comptes dénonce un chantier à l’abandon « On est dans la définition du conflit d’intérêts »

Or, la ministre des Transports est compétente pour trancher. Problème : Élisabeth Borne a travaillé en 2007 et 2008 chez Eiffage en tant que directrice des concessions. « On est dans la définition du conflit d’intérêts. Dans un cas pareil, la ministre devrait se déporter », argue un spécialiste du secteur dans les colonnes du Monde. Ce dernier propose une alternative : rendre public le rapport de la commission technique sur laquelle doit se baser la ministre pour prendre sa décision afin que « la décision ne fasse l’objet d’aucune suspicion ».

Au moins un concurrent aurait d’ailleurs demandé si des dispositions particulières allaient être mises en place au regard de la situation. Mais ce consortium se serait vu répondre que le rapport ne serait pas rendu public. Ces interrogations sont d’autant plus compréhensibles que le marché est juteux : des professionnels l’estiment à plus d’un demi-milliard d’euros. La firme qui remportera l’appel d’offres se verra également attribuer la gestion des péages pendant 40 ans.

Contacté par Le Monde, le cabinet d’Élisabeth Borne balaye toute accusation de conflit d’intérêts. « Il n’y a pas la moindre suspicion possible de conflit d’intérêts. Ce projet de concession n’existait même pas à l’époque où Mme Borne était directrice des concessions d’Eiffage, elle n’a donc pas travaillé de près ou de loin sur ce projet”, cinglent des proches de la ministre. Et le ministère de rappeler qu’Élisabeh Borne n’avait pas hésité à se déporter du dossier concernant l’attribution du marché de l’exploitation du projet CDG Express. Une décision motivée par son passé à la tête de la RATP, positionnée sur l’appel d’offres.


Perte de mémoire passagère

Publié le 25 Juin 2020 à 18h21 & mis à jour le 09 Décembre 2021 à 13h25 sur capital.fr/…

INFO CAPITAL. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a dévoilé que la ministre avait omis pas moins de six participations aux organes dirigeants de divers organismes, sans les nommer. Les voici.

Elisabeth Borne a visiblement quelques trous de mémoire. En janvier dernier, l’hebdomadaire Marianne dévoilait que la ministre de la Transition écologique avait oublié de mentionner sa participation passée (de mai 2015 à mai 2017) à un lobby de constructeurs, l’Institut de la Gestion Déléguée (IGD), dans sa déclaration d’intérêts à la HATVP. Fâchée par les révélations de nos confrères, qui pointaient la présence concommitante à l’IGD, de “géants de la construction et des transports” (Vinci, Bouygues, Veolia…) susceptibles de répondre aux appels d’offres ministériels, Elisabeth Borne s’était vigoureusement défendue d’un quelconque conflit d’intérêts.

Logiquement, l’oubli de la ministre a fini par attirer l’attention des limiers de la Haute autorité, qui passent au peigne fin les déclarations d’intérêts et de patrimoine des responsables publics. Le collège de l’autorité indépendante a donc récemment procédé à un nouvel examen minutieux du “dossier Borne”.

Le résultat de ces investigations complémentaires, dévoilé par un communiqué du mercredi 24 juin, n’est pas franchement favorable à la ministre. Si la HATVP considère que les omissions d’Elisabeth Borne ne peuvent “pas être qualifiées de substantielles au sens de (…) la loi” de 2013 sur la transparence de la vie publique — écartant la menace de poursuites pénales — sa décision enfonce un peu plus la ministre : elle révèle en effet qu’en plus de n’avoir pas signalé sa présence à l’IGD, la ministre avait oublié de mentionner son appartenance aux conseils d’administration de cinq autres organismes, dont quatre à raison de ses fonctions de PDG de la RATP. Selon nos informations, confirmées par le cabinet d’Elisabeth Borne, il s’agit de l’Atelier Parisien d’urbanisme (APUR), de la fédération d’entreprises Paris Ile-de-France Capitale Economique, de la Fondation Groupe RATP et du Comité stratégique de Fer de France.

Neuf mandats au total Enfin, la ministre a également été membre du conseil d’administration de l’Ecole nationale des Ponts et chaussées, en tant que personnalité qualifiée, désignée par l’ex-ministre de l’Environnement Ségolène Royal — dont elle était directrice de cabinet — entre juin 2016 et mai 2017. En incluant ses participations aux conseils de surveillance de Ratp Développement et Systra, qui, elles, ont dûment été mentionnées dans sa déclaration d’intérêts, et à l’IGD, Elisabeth Borne détenait donc un total de 9 mandats d’administrateurs. Tous ont pris fin à son entrée au gouvernement, en mai 2017.

Malgré cette série de négligences, le collège de la Haute autorité a estimé que les “participations [omises dans la déclaration d’intérêts] ne sont pas de nature à caractériser un risque de conflit d’intérêts avec les fonctions de ministre de la Transition écologique et solidaire, dès lors notamment que les intérêts en cause sont passés et que Madame Borne participait à la plupart de ces organismes en raison de ses fonctions de présidente de la RATP”.

Le spectre de l’affaire Delevoye s’éloigne Le gouvernement voit donc s’éloigner la crainte d’une nouvelle affaire Delevoye. Cependant, la délibération du collège de la HATVP ne vaut pas quitus pour Elisabeth Borne. Pour preuve, la Haute autorité lui a demandé de fournir une déclaration d’intérêts modificative, mentionnant l’intégralité des mandats manquants, ce dont la ministre a pris acte.

Cette injonction démontre qu’Elisabeth Borne faisait fausse route en affirmant, pour réponse à Marianne, que l’IGD n’avait pas à figurer dans sa déclaration d’intérêts puisqu’il s’agissait d’une fonction exercée ès qualités de PDG de la RATP. Une erreur de bonne foi ? Possible, car le guide du déclarant tenu à la disposition des responsables publics par la HATVP n’est pas, sur ce point, d’une précision redoutable. A l’époque des révélations de Marianne, Elisabeth Borne avait, de plus, mis en avant un échange de mails avec un agent de la Haute autorité lui indiquant, à rebours de la délibération du collège, que sa participation à l’IGD “n’avait pas à être mentionnée dans sa déclaration d’intérêts”.

Malgré ce hiatus qui la dédouane en partie, la ministre aurait sans doute été bien inspirée de prendre les devants en fournissant une déclaration d’intérêts corrigée et exhaustive à la HATVP, dans la foulée des révélations de Marianne. Ce qu’elle n’a pas fait, puisque le document actuellement en ligne a été déposé en juillet 2019, au moment où elle a quitté les Transports pour prendre la tête du ministère de la Transition écologique et solidaire.

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